Sur l'existence de Dieu et la sortie des mineurs du Chili (Fle B1- B2 plus-que-parfait et conditionnel passé)

Publié le 26 Octobre 2010

Source photo : news.bbc.co.uk

 

 Source photo : mydailynews.com Source photo : news.bbc.co.uk

 

Dans ce monde où les nouvelles d’hier deviennent les nouvelles du mois dernier, j’espère ne pas vous lasser en évoquant un fait divers qui a fait la une des journaux il y a quelques jours. C’est un événement que j’avais suivi tout l’été tant il m’avait émue : l’histoire de ces 33 mineurs chiliens bloqués sous terre pendant plusieurs mois. Cela m’avait tout d’abord terrorisée, moi qui, sans être claustrophobe, n’aime pas particulièrement rester dans des espaces confinés. Qu’aurais-je fait à leur place ? Sachant qu’ils ont passé 17 jours sans avoir de nouvelles du monde extérieur, sans avoir l’assurance qu’on les cherchait, on ne peut qu’admirer leur courage. Courage qui a duré qu’à la semaine dernière. Je n’ose imaginer leurs conditions de vie pendant tout ce temps.

Si j’évoque cette anecdote dont je suis peut-être la seule à parler aujourd’hui, c’est parce que j’ai regardé un débat télévisé la semaine dernière sur ce sujet. Les participants se demandaient si Dieu les avait aidés dans leur infortune. C’est vrai que, vivant dans un pays où la religion perd de plus en plus de présence dans notre vie quotidienne, j’ai été surprise de voir combien leur foi leur était importante, jusqu’au président Sebastian Pinera qui a remercié Dieu dans un de ses discours, chose impensable en France, bien sûr.

Lors de ce débat, un participant a dit « Si Dieu existait, il ne les aurait pas mis dans une telle situation ». J’entends souvent des personnes athées faire des commentaires tels que « Si Dieu existait, il n’y aurait pas de famine en Afrique, pas de Sida, pas de tremblements de terre, pas de guerre etc. » Quelle est la limite de cette affirmation, je me le demande. Si Dieu existait, il n’y aurait pas de chômage, pas de pauvreté, pas de personnes malades etc. Ne serait-on jamais triste, aurait-on tout ce qu’on voudrait ?

D’autres personnes disent que les malheurs peuvent amener la joie. Et je ne peux m’empêcher de penser que ces Chiliens avaient accepté ce travail dans cette mine réputée dangereuse car ils étaient dans une situation financière difficile et le salaire y était meilleur. Cet incident dans leur vie les met à l’abri de ce problème pour un certain temps. Ils peuvent même se permettre de partir en retraite ou de changer de profession. Sans compter sur les répercussions médiatiques qu’il y a eues sur un pays dont on entendait peu parler. Y aura-t-il des conséquences économiques, politiques, sociologiques ? 

Tout cela avec ou sans l’aide de Dieu. Car je ne sais pas s’il existe, mais s’il y a quelqu’un ou quelque chose là haut, je remercie de me laisser croire que je suis responsable de mes propres actions. La planète Terre est loin d’être parfaite, mais cela me permet, comme ces mineurs du Chili, d'observer des événements qui me font avoir une opinion et réfléchir à qui je suis, au role que je veux jouer dans ce monde .

 

In this world where yesterday's news become the news of last month, I hope not to bore you by mentioning an incident that made headlines a few days ago. It is an event that I had followed all summer as it had touched me: the story of the 33 Chilean miners trapped underground for several months. It had first frightened me, who, without being claustrophobic, do not like staying in confined spaces. What would I have done in their place? Knowing that they have spent 17 days without news from the outside world, without the assurance that we were looking for them, one can only admire their courage. Courage that lasted until the last week. I can not imagine their lives during this time.

 

I mention this anecdote, which I am perhaps the only one to speak about today, because I watched a televised debate last week on this subject. Participants wondered if God had helped them in their misfortune. It's true that living in a country where religion is losing more and more presence in our daily life, I was surprised to see how their faith was important to them, up to the president Sebastian Pinera who thanked God in one of his speeches, something unthinkable in France, of course.

In this debate, one participant said, "If God existed, he would not have put them in this situation." I often hear atheists make comments such as "If God existed, there would be no famine in Africa, no AIDS, no earthquakes, no war etc... "What is the limit of this assertion, I wonder. If God existed, there would be no unemployment, no poverty, no sickness etc... Would we never be sad, would we get anything we want?

Other people say that misfortune may bring joy. And I can not help thinking that these Chileans had accepted this job in the mine deemed dangerous because they were in a difficult financial situation and the pay was better there. This incident in their lives makes them immune to this problem for some time. They can even afford to retire or change professions. And I am not counting the impact on media about a country which we had heard little about. And what about the economic, political, sociological impact?

All with or without the help of God. Because I do not know if he exists, but if there is someone or something up there, I am thankful for letting me believe that I am responsible for my own actions. The planet Earth is far from perfect, but it allows me, like the miners of Chile, to observe events which make me have an opinion, and reflect upon who I am, and what I want to do in this world.

 

 

 

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Rédigé par frenchteacher (fle)

Publié dans #POLITIQUE-ECONOMIE-PRESSE

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P
<br /> <br /> une réflexion bien profonde..<br /> <br /> <br /> <br />
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